dimanche 5 juin 2016

«Angoulême, la renaissance» par 12 ténors de la BD

Sur le site de la Charente Libre.


Douze spécialistes de la BD dont sept Grand Prix se sont ligués pour proposer un plan pour sauver le festival de la BD jugé «en péril».
Le projet est porté par Patrick Mardikian, fils du co-créateur du FIBD et onze grands noms de la bande dessinée, dont Florence CestacFrançois Schuiten, François BoucqAndré Juillard, Régis LoiselFrank Margerin, Martin Veyron, le critique britannique Paul Gravett et le scénariste Benoît Peeters, comme les spécialistes Laurent Mélikian et Philippe Touboul.

Un document en 14 points intitulé «Angoulême, la renaissance» présenté il y a quelques jours au médiateur de la BD Jacques Renard,  nommé par la ministre de la Culture début avril pour dénouer les crises qui minent et menacent le festival, mais aussi aux financeurs publics. 

Ils souhaitaient le rendre public mardi. 


Le ton incisif des signataires

En préambule du document, les 12 contributeurs posent le débat sans mettre les formes. S’ils ont souhaité rédiger un projet c’est parce qu’«aujourd’hui, la BD est en péril». «Depuis plusieurs années, écrivent-ils, l’association FIBD est corsetée par une société (9eArt+) qui concentre tous les pouvoirs et compte prolonger son action pour une durée anormalement longue». 

Une mainmise «sans volonté de transparence, sans partage des analyses». Une emprise marquée par des «erreurs de communication et de programmation» qui ont connu leur apogée avec les «consternantes dérives de l’édition 2016». Elles «ont sérieusement entaché l’image du festival». 
Pour les signataires, «la rupture de confiance est consommée entre cette organisation et les éditeurs, les auteurs, partenaires privés, les collectivités locales, une bonne part de la presse et les amateurs du monde entier».



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